Pôle VégétalExercice 2019-2020


1999 – 2019 : 20 ans de partenariat avec Maizecor



Une filière qualité qui affiche une belle longévité !

Depuis 20 ans, les agriculteurs de Cavac produisent du maïs semoulier pour Maizecor, une entreprise écossaise centenaire. Dans son usine à Hull en écosse, les grains de maïs de notre territoire sont transformés en farine, polenta et gritz. Mais comment cette filière a-t-elle démarré ? Rob Pierce qui travaille au sein d’InVivo a joué le rôle d’entremetteur. Il se souvient, « A l’origine, Maizecor cherchait un fournisseur qui lui garantisse un maïs de qualité, la coopérative Cavac s’est positionnée. C’était assez novateur en 1999 ». Cavac est ainsi devenu l’unique fournisseur en maïs semoulier de Maizecor. La longévité de cette filière qualité tient à l’équilibre des relations qui unissent Maizecor et la coopérative. Le secret ? La transparence et les échanges permanents entre Maizecor et le maillon agricole. « Il faut concilier les enjeux de l’industriel avec ceux des agriculteurs », ajoute Rob Pierce. Tous les ans, la coopérative met en place des essais agronomiques avec pour but d’intégrer des variétés de maïs intéressantes qui offrent le meilleur compromis entre le rendement agricole et le rendement industriel.

Que deviennent nos maïs semouliers ?

Une fois produits et collectés par la coopérative, les grains de maïs rejoignent l’écosse par bateau. Ils sont ensuite transformés « à sec » dans l’usine de Hull de Maizecor. Cette « semoulerie » a pour objectif de séparer les différents composants du grain de maïs en sous-produits les plus purs possibles, du plus noble au moins valorisé. Maizecor revend ensuite ces produits sur divers marchés. Les produits à haute valeur, les hominies et les gritz, sont commercialisés auprès des brasseries ou des fabricants de céréales pour le petit déjeuner. Les semoules de maïs sont utilisées pour fabriquer les biscuits apéritifs, la polenta. La farine est quant à elle valorisée dans l’alimentation animale.« À l’heure où le marché français du maïs connaît quelques remous à cause de la forte concurrence des pays de la Mer Noire, nous constatons que les filières qui résistent sont celles qui sont contractualisées. Le choix fait par Cavac il y a 20 ans est donc payant », précise Rob Pierce.



 


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