Exercice 2018-2019


Tous les bienfaits de l’élevage !



Dominique Briffaud

Membre du Bureau de Cavac & Président de Fertil’Éveil.

 

En inaugurant cette fin juin, une imposante plateforme de compostage à Beaupréau (49), Fertil’Eveil (Union de coopératives portée par Coop Eveil, Cavac et maintenant Terrena) démontre son savoir-faire sur un marché en fort développement. La nouvelle unité représente un potentiel de 50 000 tonnes de fertilisants permettant de porter le potentiel global de Fertil’Eveil (Saint-Pierre-du-Chemin et Beaupréau) aux alentours de 100 000 tonnes par an !

 

Bien avant le développement de l’agriculture Bio, les fertilisants organiques ont trouvé leur place sur toutes les cultures ; les grandes comme les spécialisées. La progression du Bio vient booster la demande : gros consommateurs en effet de fientes de poules dont le gisement diminue au diapason de la diminution programmée des poules en cages, les agriculteurs et maraîchers Bio se tournent de plus en plus vers d’autres alternatives pour fertiliser leur cultures. La gamme Fertil’Eveil répond à leurs exigences : titrage en azote et en matière organique, aisance d’épandage, traçabilité des litières en amont ; complémentation en bactéries… Véritable trait d’union entre le monde de l’élevage (volailles et bovins notamment) et le monde du végétal, l’offre Fertil’Eveil est une solution pour les élevages contraints d’exporter pour des raisons réglementaires, tout ou partie des déjections produites ; et puis une solution pour les agriculteurs soucieux de concilier pour leurs sols, apport de matière organique et forte teneur en azote.

 

À l’heure où l’élevage à tendance à décliner au profit du végétal, il n’est pas inutile de rappeler, combien l’équilibre de nos campagnes est fragile. Le modèle polyculture-élevage, marque de fabrique de nos régions, conserve d’indéniables atouts. Si l’élevage est accusé de rejeter du méthane dans l’atmosphère, sachons rappeler aussi que les déjections animales restent une mine d’or pour les cultures. Et qu’en Bio notamment, où l’accès à la fertilisation minérale n’est pas possible, que ferions-nous sans l’élevage qui contribue à nourrir nos sols ? Une bonne illustration en tout cas, de cette économie circulaire si plébiscitée.



Retrouvez cet édito et l'actualité de juillet 2018 dans le Cavac Infos 516.

 


Oups, votre navigateur semble être trop ancien pour profiter pleinement de notre site internet !

Important : désactivez le "mode de compatibilité" en cliquant sur l'icône située dans la barre d'adresse.

Si le problème persiste, mettez votre navigateur à jour ou bien utilisez Google Chrome.