Cavac Distribution enchaîne sur une seconde année florissante

Cavac Distribution (CDSA) connaît à nouveau un très bon exercice avec un chiffre d’affaires de 40,6 millions d’euros. L’activité a été particulièrement dynamique lors des 8 premiers mois de l’exercice, dans la continuité de l’année 2021. Mais à partir de février 2022, on note un point de rupture. La guerre en Ukraine puis la sécheresse ont bousculé les marchés mondiaux, y compris celui de la jardinerie. Un contexte anxiogène s’est installé. Depuis mars 2022, les ménages font des arbitrages dans leurs dépenses et la consommation fléchit. Au final, le chiffre d’affaires est stable par rapport à l’exercice passé grâce à un excellent début d’exercice. Les AgriVillage enregistrent même une hausse du 3,4 % tandis que les Gamm Vert reculent de – 3,4 %.

Désorganisation de la chaîne d’approvisionnement

Depuis la crise Covid, les jardineries sont par ailleurs bridées par des difficultés d’approvisionnement que le contexte géopolitique mondial n’a pas arrangé. La motoculture connaît de gros problèmes d’approvisionnement en matériel neuf ou en pièces détachées depuis 2019. Ainsi, les livraisons en robot de tonte ne représentent que 30 % de la capacité de vente encore aujourd’hui. Ces soucis ont donc un impact de taille sur l’activité de ce rayon, qui se hisse traditionnellement à la quatrième place en matière de chiffre d’affaires pour Cavac Distribution. Par ailleurs, le développement des combustibles au bois (pellet, bûche, bûche densifiée, …) et la crise énergétique ont provoqué une pénurie de pellets sur le marché et donc une flambée des prix. Non seulement les clients ont anticipé très précocement leurs achats mais de nouveaux consommateurs arrivent aussi sur le marché grâce aux installations subventionnées.

La distribution verte doit aborder au mieux les changements qui se dessinent sur fond de resserrement du budget des ménages. Pour Philippe Pothier, directeur de Cavac Distribution, la priorité est au trio : produits, conseils, services.

« Il faut conforter nos basiques, assurer la présence de nos incontournables 20/80 dans nos magasins et continuer à travailler nos méthodes commerciales par la formation notamment. Le conseil clients reste et doit rester une priorité pour nos équipes ».

 

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