Nutrition Animale
Exercice 2012-2013

Des filières animales ébranlées par l’envolée des matières premières

Le secteur de l’élevage s’est retrouvé en première ligne et a dû faire face à une très forte progression du coût de l’alimentation animale. Dans ce contexte compliqué, le volume d’aliments fabriqués par le groupe Cavac augmente très légèrement.

L’activité de fabrication d’aliments du bétail progresse de 1 % par rapport à l’exercice passé. Comparativement au marché national qui régresse, le groupe Cavac est parvenu à maintenir ses volumes.

En bovin, nous observons une stabilité globale avec des tonnages qui augmentent pour les vaches laitières tandis qu’ils baissent pour les bovins viande. La forte hausse du soja a poussé les éleveurs laitiers à revenir vers des aliments correcteurs azotés plus compétitifs alors que nous avons connu une légère baisse de la production de jeunes bovins viande et une chute marquée en jeunes bovins laitiers. Face à la hausse des cours des matières premières, les éleveurs ont pu bénéficier des contrats Pasp’OR et Opticea qui ont permis de limiter et retarder les hausses de prix.

En caprin, la baisse du prix du lait a fortement impacté l’activité de fabrication d’aliments. C’est un tournant pour la production caprine qui n’avait jamais connu de marché en baisse. Ce revirement a conduit à des arrêts et des réorganisations d’élevages. En ovin, les tonnages d’aliments sont stables. Le marché de l’agneau Label Rouge se porte bien, si bien que VSO peine à répondre à la forte demande.

En porc, les difficultés économiques que vivent les élevages depuis plusieurs années ont conduit à une baisse de la production et donc du volume d’aliments fabriqués. Que ce soit la coopérative ou la filiale Antigny Nutrition, le groupe résiste bien. La baisse de la production nationale s’est poursuivie et va atteindre en 2 ans moins 5,5 %.

En lapin, nos tonnages ont augmenté très sensiblement à la fois pour le Groupement Cavac et pour la CPLB. Ceci est lié à l’accroissement de la production pour Cavac et à l’arrivée de nouveaux éleveurs à la CPLB.

En volailles, le groupe a vécu une très forte crise à l’instar de l’ensemble de la filière. L’envolée du cours des matières premières n’a pas pu être répercutée sur le prix du vif abattoir. La coopérative et les filiales (Nutri-Vendée et Antigny Nutrition) enregistrent des pertes importantes sur les activités avicoles. Dans ce contexte, les éleveurs ont été mis à contribution exceptionnellement. Toutefois, les volumes d’aliments volailles fabriqués dans nos usines se sont bien tenus avec une bonne activité en poulet, une stabilité en canard et une augmentation en poules pondeuses. L’activité de fabrication d’aliments thermisés à destination des « volailles repro » a connu un franc succès avec 10 000 tonnes vendues. Les volumes commercialisés auprès de notre partenaire Val de Sèvre se sont maintenus. En poulet export, nous restons fragiles dans le contexte d’incertitude qui plane sur l’avenir du Groupe Doux.



Oups, votre navigateur semble être trop ancien pour profiter pleinement de notre site internet !

Important : désactivez le "mode de compatibilité" en cliquant sur l'icône située dans la barre d'adresse.

Si le problème persiste, mettez votre navigateur à jour ou bien utilisez Google Chrome.