Pôle VégétalExercice 2021-2022


Des surfaces de multiplication en hausse



Du bon et du moins bon

En 2021, les surfaces de multiplication atteignent environ 12 000 hectares. Les rendements sont au rendez-vous pour le colza, céréales à paille, maïs et haricot. Ce qui n’est pas le cas des graminées, trèfles, luzernes, tournesols qui ont pâti des conditions trop humides en pleine floraison, peu propices à la pollinisation. Conséquence, les rendements s’en trouvent fortement pénalisés.

Céréales : très bons résultats

En 2021, la coopérative a certifié et conditionné 15 500 tonnes de semences de céréales, une année record. Les bons rendements sur notre territoire permettent un approvisionnement local des sociétaires, qui compensent les volumes manquants d’autres bassins de production français. Ces semences certifiées n’auraient pas pu être fabriquées dans les temps sans l’usine de Fontenay-le-Comte dans laquelle sont conditionnés 35 % des volumes.

Fourragères et potagères : situation tendue pour la luzerne

Les rendements moyens en graminées ne perturbent pas les marchés. Les stocks report étant importants sur ces espèces. À l’inverse, en luzerne pour la troisième année consécutive, les rendements sont insuffisants tant au niveau local que national. La disponibilité des semences devient tendue sur cette espèce face à une demande des semenciers qui reste soutenue. Décevant, le rendement des cultures de pois et de lentilles récoltés en juillet n’arrive qu’à 40 % de son objectif. À l’inverse, les récoltes de haricots, sur août/septembre, sont supérieures aux attentes.

Oléoagineux : trop de pluie

Malgré une récolte en condition pluvieuse, les résultats des colzas semences sont aux objectifs et la qualité est maintenue. La totalité des graines récoltées a dû être séchée dans nos installations cette année contre 30 à 40 % habituellement.Quant au tournesol, la pluie en pleine floraison a perturbé le travail des abeilles. Comme en colza, le positionnement de 2 à 3 ruches par hectare est nécessaire pour assurer la bonne pollinisation. Il en résulte de faibles rendements et une contamination fréquente par le sclérotinia. L’ensemble des lots doit faire l’objet de passages supplémentaires en trieur optique pour éliminer les sclérotes.

Pour la première année, Cavac a mis en place une production de semences de soja biologique (50 hectares) à la demande d’un semencier autrichien. Les résultats sont prometteurs, supérieurs aux objectifs. Les surfaces ont ainsi été doublées au printemps 2022.

Maïs : record des surfaces implantées

Avec 2 500 hectares, la coopérative déploie une surface inédite en maïs semences. Cela représente des volumes importants à sécher, calibrer, traiter et enfin conditionner dans l’usine de Mouilleron-le-Captif. Le tout en parallèle des autres espèces sur cette période (tournesol, luzerne, haricot, soja). Afin d’améliorer la gestion de ces volumes additionnels, la station a optimisé son outil de réception et de séchage. Une rampe supplémentaire de séchage bennes (16 positions) a été mise en service en été 2021.



 


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