Les marchés soutenus poussent la production

Quelles que soient les catégories de semences, les surfaces de production augmentent sous l’impulsion de marchés porteurs, même si la météo a joué les trouble-fête. La région confirme son potentiel en colza de printemps, et la production s’installe sur notre zone.

La production de semences de céréales à paille se développe lors de cette campagne. Deux raisons à cela : les ventes sur le circuit court sont bien orientées et les cours des matières premières élevés. La récolte tardive a nécessité le renforcement de l’organisation logistique pour livrer les sociétaires. Mais finalement, les excès de pluie lors de l’automne 2012 ont freiné cette progression, puisque près de 700 tonnes de semences de blé ne pourront être mises en terre.

Les maïs partent à l’Est

La pluviométrie automnale a aussi largement perturbé les récoltes de semences de maïs, d’autant plus que les surfaces sont en augmentation. L’outil de production et de traitement de semences de la coopérative permet de passer des contrats de production avec les principaux semenciers. Ces prestations industrielles évoluent à la vitesse des marchés : 500 000 doses de semences sortent de la chaîne de traitement et d’ensachage. Près de 30 % de ces volumes sont exportés vers l’Ukraine et la Russie, devenus des clients majeurs.

Leader en oléagineux

C’est en oléagineux que la croissance est la plus forte. Le colza hybride s’étend sur 1 600 ha dont 75 % en culture d’hiver et le reste en culture de printemps, faisant de Cavac le premier réseau producteur national. La région confirme son potentiel en colza de printemps, et la production s’installe sur notre zone. Les derniers investissements réalisés permettent aujourd’hui de calibrer la totalité des volumes récoltés (22 000 q), de les traiter et d’ensacher 70 000 doses. En tournesol, les résultats sont plus contrastés en 2012. En effet, les fécondations et les qualités sanitaires ont été contrariées par les conditions humides de l’été. La ligne de triage optique permet malgré tout de mettre aux normes l’ensemble de la récolte.

Les fourragères sur une bonne lancée

Les graminées donnent de bons résultats : on constate une légère croissance des surfaces et des rendements corrects. La fabrication des mélanges fourragers progresse et assure le fonctionnement des installations en périodes plus creuses : mai – juin. A noter : la floraison des luzernes a été affectée par le manque d’ensoleillement et de pollinisateurs ; les rendements sont inférieurs aux objectifs.

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