Filière Porcine
Exercice 2016-2017

Bonne année grâce à l’export

Les exportations de viande de porc vers l’Asie ont été soutenues tout au long de l’exercice permettant d’atteindre un niveau de prix satisfaisant et de reconstituer les trésoreries mises à mal ces dernières années.

Malgré une production européenne croissante en 2016, le marché est resté fluide grâce à la demande chinoise qui a absorbé ce volume supplémentaire. Les exportations vers les pays tiers qui représentent 20 % de la production européenne constituent un marché à part entière notamment pour l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark. La Chine absorbe à elle seule 45 % de ces exportations. Cette bonne dynamique à l’export s’est répercutée sur le prix au Cadran qui s’est maintenu au-dessus de 1,30 €/kg tout au long de l’exercice.

Origine France : une mention capitale !

Pour autant, le marché intérieur est essentiel pour la production française (70 % de son volume) et l’étiquetage de l’origine de la viande qui a été élargi début 2017 aux plats préparés est un élément positif. Cette évolution de la réglementation devrait stimuler l’étiquetage « origine France » qui représente seulement 20 % des plats préparés et 50 % de la viande fraîche et de la charcuterie. L’interprofession Inaporc est pleinement investie dans la promotion de l’étiquetage de l’origine mais également dans la communication sur « le porc français » pour essayer d’enrayer la baisse de consommation encore constatée cette année.

Local, labels et Bio ont la côte

Le groupement a continué son travail de segmentation de la production face aux attentes du marché et l’exercice a été marqué par un développement de la production de porcs Bio (+ 50 %) et de porcs Label rouge (+ 20 %). Le partenariat avec la charcuterie Piveteau reposant sur un approvisionnement local (porcs nés et élevés en Pays-de-Loire) s’est accompagné de différentes actions de communication et la recherche d’autres partenaires locaux est en cours pour valoriser l’ensemble du porc. Le groupement a développé également sa production de cochettes qui est un marché spécifique pour répondre aux besoins croissants de nos partenaires sur le marché français. La mise en place de l’ensemble de ces filières a permis d’installer des jeunes au cours de l’exercice avec des contrats sécurisant en termes de volume et de prix.

Des actions structurantes

Différentes actions ont également été menées par le groupement pour améliorer les performances techniques et sanitaires des élevages avec des résultats significatifs : amélioration de la productivité des truies et sevrage des porcelets sans supplémentation antibiotique (100 % des adhérents). La compétitivité de l’élevage constitue un enjeu majeur tout en intégrant les attentes sociétales et le groupement accompagne les adhérents dans cette voie au travers de la génétique, de la nutrition, de la conduite d’élevage et de la gestion du sanitaire. En assurant le transport des animaux et la production de cochettes, le groupement s’est doté de moyens pour préserver le statut sanitaire des élevages. Cependant la vigilance est de rigueur à tous les niveaux compte tenu de la progression de la peste porcine africaine en Europe et de la découverte de trois cas de diarrhée épidémique porcine (DEP) faiblement pathogènes en France.

Toujours plus de services

Pour répondre à de nouvelles attentes liées aux évolutions technologiques, le groupement a développé de nouveaux services : contrôle de l’état corporel des truies par ultra-son pour gérer l’alimentation, réalisation de la GTE via internet, commande d’aliment sous Dialog, vente directe à partir du site Web Produit Ici. Le groupement entend ainsi proposer des services et des produits performants pour accompagner les adhérents dans la gestion de leur élevage et faire face aux enjeux de demain.


Image d’illustration : Plus aucun éleveur du GPP n’utilise d’antibiotique dans l’alimentation des porcelets


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