Exercice 2017-2018


Se préparer à avoir plusieurs vies dans sa vie d’éleveur…




Par Jérome Calleau, Président du Groupe Cavac.


La vie n’est pas un long fleuve tranquille et l’évolution du dossier Doux sur notre région démontre que ce constat peut valoir aussi en élevage. Le débouché Grand Export qui disparait et c’est quelque 160.000 m2 de bâtiments sur le Sud-Loire qui vont chercher reconversion. Dans le cas présent, c’est le débouché qui est en cause ; mais ce peut être parfois, une contrainte de rentabilité, une contrainte sanitaire ou de charge de travail qui conduit à devoir changer de production. Mieux vaut l’avoir en tête.

Dans un contexte économique de plus en plus changeant, ce qui est vrai à un instant T ne l’est pas forcément quelques années plus tard.

Les poulaillers spécialisés sont de plus en plus aménagés pour permettre une polyvalence systématique toutes espèces de volailles sur litière confondues. On voit également des bâtiments ruminants reconvertis en porcs label sur paille, en canards prêt à gaver (a fortiori dans le contexte de confinement) ; et même parfois par défaut, en stockage de céréales ! Un bâtiment est construit pour durer. Son emplacement géographique, la capacité à se doter de parcours extérieurs, sa modularité, etc, … sont autant de critères d’adaptabilité qui ne doivent pas être négligés dès le départ.

Et puis bien sûr, la réussite d’un changement d’espèce -comme pour toute reconversion professionnelle-, c’est aussi dans les têtes que ça se passe : cette volonté de faire autre chose et de se projeter en avant sur un nouveau projet. Car sans l’envie et l’enthousiasme, il n’y a guère de réussite à la clé.



Retrouvez cet édito et l'actualité de mai 2018 dans le Cavac Infos 514.

 


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