Un pacte qui profite à tous

Agriculteurs, coopérative, meuniers, industriels et artisans boulangers s’engagent pour proposer au consommateur des produits provenant d’un blé cultivé localement, dans le souci du développement durable, garantissant un revenu à l’agriculteur et préservant l’emploi local.

A deux pas de la Bourse en plein Paris, Cavac lançait le 20 juin 2013 son nouveau pacte BLÉ AGRI-ÉTHIQUE France, un « pied de nez » à la spéculation des marchés. Forte de son savoir-faire dans la création de filières qualité, la coopérative a eu l’idée de créer ce nouveau contrat durable qui n’est ni un label, ni une certification. Chaque maillon de la chaîne (producteurs, coopératives, meuniers, industriels et artisans boulangers) s’engage sur un volume, un prix et une durée contractuelle, tout en respectant des pratiques vertueuses pour l’environnement. En effet, les consommateurs sont de plus en plus réceptifs à d’autres critères « sociaux » tels que l’origine locale des produits, le commerce équitable (partage de la valeur ajoutée) et le respect d’une certaine éthique sociale et environnementale. « Et si vous préfériez un pain avant même de le goûter ? » scande un des slogans de la communication qui va se déployer dans les boulangeries signataires du pacte.

3 engagements fondamentaux

• Economique : au cœur de la démarche BLÉ AGRIÉTHIQUE, il y a la fixation d’un prix du blé sécurisé pendant 3 ans. Grâce à ce prix fixe, on s’affranchit des effets de la spéculation financière en assurant visibilité, sécurité et sérénité pour l’agriculteur comme pour l’acheteur.
• Social : la volonté de maintenir les emplois et le tissu rural local sur notre territoire a aussi motivé la création du pacte. La sécurisation du prix du blé entre tous les maillons « locaux » de la filière leur apporte plus de sérénité et de confiance pour investir dans la durée et créer directement ou indirectement de nouveaux emplois.
• Environnement : parce que la production du blé représente 80 % de l’impact environnemental d’un produit à base de farine, chaque agriculteur signataire du pacte s’engage à mener, au minimum, une action innovante permettant un gain environnemental sur l’eau, l’air et/ou le sol.

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